L’interprofessionnalité comprend une synergie des compétences de divers professionnels, mais également de moyens. Nous vous informons sur sa mise en œuvre et sur les freins pouvant gêner son développement.
Définition de l’interprofessionnalité
L’interprofessionnalité est fondée sur des réunions de concertation pluriprofessionnelle qui traite des dossiers des patients et sur un système d’information partagé.
Elle est aussi et surtout un travail d’équipe qui permet de mieux prendre en charge un patient. Elle améliore l’efficacité des soins.
Elle permet également de mutualiser des moyens matériels et humains.
Elle s’appuie sur les maisons et centres de santé pluriprofessionnels que l’on voir apparaître sur le territoire, et de plus en plus en milieu rural. Ces structures sont une réponse intéressante pour un accès aux soins primaires.
Interprofessionnalité dans le monde médical : quels types de réunions proposer ?
L’interprofessionnalité s’exerce surtout au travers de réunions entre divers professionnels : médecin généraliste, infirmier diplômé d’État, pharmacien, masseur-kinésithérapeute ou autre. Une véritable plus-value est apportée dans la prise en charge du patient.
Elle est également être mise en œuvre lors de réunions de formation sur un nouveau logiciel, sur une campagne de vaccination ou encore sur la présentation par un pharmacien d’un nouveau médicament.
Il peut aussi être intéressant d’aborder un cas d’école, afin de prendre conscience de l’importance du rôle de chacun.
Des temps de partage non professionnels doivent aussi être adoptés : un verre pour un anniversaire, une part de bûche avant Noël, etc.
Quels sont les freins au développement de l’interprofessionnalité ?
L’interprofessionnalité favorise le travail en parallèle de plusieurs acteurs du monde médical, ce qui sous-entend plusieurs personnalités, caractères : c’est un problème à anticiper. Chaque professionnel doit avoir envie de partager, de travailler en équipe.
Avec l’augmentation des soins ambulatoires, le médecin généraliste est très sollicité, il devient une sorte de pilier autour duquel les soins doivent se mettre en place, d’où l’importance d’une bonne communication entre professionnels de la santé.
Dans quels types de structures exercer à plusieurs ?
Le modèle le plus ancien est le centre de santé, mais de nouvelles structures ont fait leur apparition. Il existe les maisons de santé pluriprofessionnelles, des pôles de santé ainsi que des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
Ces dernières structures assurent des activités de soins de premier recours, mais pas que. Elles peuvent également assurer des soins de deuxième recours, des actions de prévention et de sécurité sanitaire.
Des outils au service de l’interprofessionnalité
Le dossier patient informatisé et partagé par tous les professionnels est une grande avancée, il est indispensable à la coordination des soins. L’accès à toutes les informations en lien avec le patient est en effet le prérequis pour une prise en charge optimale.
Passer à un logiciel patient pluriprofessionnel engage un coût, mais aussi un changement dans ses habitudes de travail. La saisie informatique prend du temps, il faut s’adapter et comprendre l’importance de le faire.
Avant d’arrêter un choix de logiciel, il est indispensable de voir des démonstrations. Il apparaît primordial de pouvoir visualiser une alerte qui informe qu’un professionnel à renseigner une information pertinente pour les autres acteurs de santé.
Un expert-comptable spécialisé dans le secteur médical peut vous orienter vers des logiciels déjà utilisés par des acteurs de la santé. Renseignez-vous aussi sur les options qui vous sont offertes : immobilisation ou charges.
